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On reconnaît bien la « touche Ferro ». Mettre à la portée de tous des périodes historiques, sans céder à la facilité, sans rien renier de la démarche de l'historien qui est de relater, mais aussi de réfléchir pour rechercher le sens profond des faits, les relations à établir entre eux. Alors la démarche de Marc Ferro est simple ; il raconte avec un foisonnement d'anecdotes, il souligne un élément particulièrement significatif, le soumet à la critique, révélant ainsi les liens qui l'unissent à un ensemble plus large. Ici, par exemple, il démontre que c'est la démocratisation des cités italiennes qui a donné naissance à la première mondialisation et qui a favorisé le développement des « états nations ». Tout paraît évident, clair. Au total les siècles de l'ancien régime apparaissent comme une sorte de matrice, de laboratoire où se crée notre monde contemporain.
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